BOUGIE OLFACTIVE A.R.A.R.A.T

En mémoire de ceux qui ont subi l'indicible, notre association, après deux années d'existence, a décidé de créer une bougie pour la commémoration du 24 avril 1915.
La lueur d'une bougie incarne non seulement le souvenir de nos ancêtres disparus, mais aussi la force de ceux qui ont survécu aux pires épreuves infligées par leurs bourreaux.
Cette bougie est un symbole de notre résilience, une flamme qui continue de briller malgré les siècles de douleur et de souffrance. Elle rappelle que, bien que les cycles d'injustice semblent se perpétuer, notre détermination à ne pas oublier et à honorer notre histoire est indéfectible. Chaque génération porte en elle l'espoir et la mémoire de nos ancêtres.
Pour ce jour de commémoration, en union pour pleurer nos morts, mais aussi pour célébrer la force de leur descendance et pour réaffirmer notre détermination à transmettre notre héritage culturel et notre mémoire vivante.
La flamme de la bougie est un symbole d'espoir, une affirmation de notre identité qui, malgré les épreuves, demeure toujours vibrante.


« Saints martyrs du génocide arménien
Peinture de Tigran Barkhanajyan 2015.
L'icône des Saints Martyrs du Génocide Arménien est une œuvre iconographique unique, représentant les premiers « nouveaux » saints reconnus par l'Église arménienne depuis plusieurs siècles : les martyrs qui (selon les termes de la prière officielle d'intercession) « ont donné leur vie pendant le Génocide Arménien pour la foi et pour la patrie ». Les Saints Martyrs sont représentés dans les costumes typiques de l'Empire ottoman en 1915 et représentent toutes les couches de la société arménienne occidentale : hommes, femmes, enfants et personnes âgées ; commerçants, intellectuels, artistes, ecclésiastiques, agriculteurs – tous périrent dans le crime brutal de 1915.
Bien que l'icône représente directement Dieu le Père et le Saint-Esprit, la figure du Christ n'y est pas explicitement représentée. Cependant, l'intention de l'artiste est que la multitude de figures représente le Corps mystique du Christ : sa sainte Église. Ainsi, les trois Personnes de la Sainte Trinité sont présentes dans l'icône.
À la manière de notre Seigneur lors de sa résurrection, les martyrs passent de la mort à la vie, émergeant sur le seuil du royaume céleste de Dieu, Église victorieuse. Leur chemin est bordé de khatchkars profanés et de vestiges de monuments arméniens, suggérant les siècles de culture sacrée et matérielle perdus par les Arméniens lorsqu'ils furent chassés de leur terre historique.
L'icône des saints martyrs du génocide arménien a été commandée par le Catholicos de tous les Arméniens, Sa Sainteté Karekin II, et peinte par Tigran Barkhanajyan spécialement pour la cérémonie de canonisation de 2015, marquant la 100e année de commémoration du génocide arménien.
Sa Sainteté Karékine II et un concile spécial d'évêques ont approuvé l'exposition de l'icône comme image sacrée. L'original est exposé au musée du Saint-Siège d'Etchmiadzine, en République d'Arménie
" LA BOUGIE SERA LIVRE A PARTIR DU 20 AVRIL 2025 "

NORAVANK
Le monastère de Noravank est un joyau architectural médiéval situé dans une gorge spectaculaire de la région de Vayots Dzor, en Arménie. Construit principalement aux 13e et 14e siècles, ce complexe monastique est célèbre pour ses églises en pierre rouge et ses sculptures délicates, notamment celles du maître architecte Momik. L'église principale, Surb Astvatsatsin (Sainte Mère de Dieu), se distingue par son escalier étroit menant à un second étage, créant une silhouette unique et impressionnante. Entouré de falaises de calcaire rouge, Noravank allie harmonieusement nature et spiritualité, offrant un lieu empreint de sérénité et d'histoire.

SAINT HIPRISME
Saint Hripsimé (ou Hiprisme, selon certaines transcriptions) est une martyre chrétienne vénérée en Arménie. Selon la tradition, elle était une noble chrétienne romaine qui fuyait les persécutions avec un groupe de vierges, sous la conduite de sainte Gaïane. Arrivées en Arménie au IIIe siècle, elles furent capturées sur ordre du roi Tiridate III, qui voulait épouser Hripsimé. Refusant de renier sa foi et de céder au roi, elle fut torturée puis mise à mort. Son martyre joua un rôle important dans la christianisation de l'Arménie. En son honneur, l'église Sainte-Hripsimé fut construite à Etchmiadzin, et reste l'un des plus beaux exemples de l'architecture arménienne du VIIe siècle.